EN SOUVENIR DE NOUS

 

Ce titre de Grégoire dans son album « Les Roses de mon silence » couronne le tout.

Je me demande quand est-ce que j’arriverai à faire le deuil de tout ce/tous ceux que j’ai perdu(s). Je dirais « jamais ».

J’ai beau noter les meilleurs souvenirs, mais cela ne suffit pas à diluer l’amertume des chagrins. Henri, le mari de ma cousine, a bien dit qu’il n’y a pas de gros et petit chagrin, il n’y a pas d’âge pour pleurer.

J’ai beau amasser tous les maux que l’on m’a faits, pour bien alimenter ma rancune, mais cela ne m’a pas empêchée de souffrir au départ de quelqu’un.

Les fins d’années sont favorables à toutes dépressions. Le poids du passé l’emporte toujours sur les projets d’avenir. Au caractère carré, je n’ai jamais su arrondir quoi que ce soit. Du coup, faire semblant n’est pas mon fort. Positiver n’est pas mon leitmotiv. Je nomme les choses par leurs noms. Je vis les situations telles qu’elles se présentent. Et je ne suis pas près de faire un revirement à 360° pour la simple raison que c’est  la fin de l’année, l’heure des bilans et des résolutions.

Si.

J’ai décidé de ne rien changer. Je pleure toujours ce que j’ai raté. Je fleuris régulièrement la tombe de mes chéris. Je nourris certains souvenirs, même s’ils me font mal.

Ce qui change, c’est que je quitte certains réseaux sociaux. Ce qui est nouveau, c’est mon chanteur préféré : Grégoire.

Ce qui n’a pas changé, c’est toujours carpe diem. Bonjour 2020 !