Monday, 03 July 2017
LA CARTE DE LA DISCRÉTION
Début juillet 2017.
Une conversation téléphonique entre un (soi-disant) agent du bureau indépendant anti-corruption et une dame célèbre défraye la chronique. Balancé sur la Toile, l'enregistrement est repris par tout le monde. La dame en question est l'actrice principale d'un roman-feuilleton en passe de devenir un roman-fleuve. Mais la boîte de Pandore tarde à s'ouvrir. Ayant trouvé une arme pour appuyer tant bien que mal leurs analyses, certaines stations radio se délectent. Des petites excuses de routine, et hop, l'auditoire est servi. Montage ou pas, voilà l'image en filigrane!
Comme presque toujours, je vais dans un sens que le commun des gens déserte. Alors, je me demande jusqu'où je pourrai compter sur la discrétion ?
Si un organisme censé détenir les clés de l'honnêteté et de l'intégrité permet une telle fuite en ne maîtrisant pas un de ses agents, en qui je pourrai avoir confiance que les entretiens privés, grands ou petits, que les confidences, petites ou grandes, restent tels quels là où ils étaient dits?
Si, en très haut lieu, dit Etat, des personnalités aux rênes n'arrivent pas à se contenir à la moindre contrariété, proférant menaces et injures, dans un ton manifestement vulgaire d'origine (ou de nature), comment m'assurer et me rassurer trouver meilleur comportement à d'autres niveaux ?
Si une femme, mère de famille, entrepreneur, politicienne, "conseillère spéciale" et j'en passe ... ne parle pas, mais hurle et aboie, ignorant ce qu c'est le respect, sans classe, je ne m'étonne pas si cette nation se trouve dans cet état.
Encore du chemin à faire si l'on veut bien. Mais avant tout, bien définir qu'est-ce qu'on veut et où va-t-on ...
Je dérive peut-être dans un conflit de valeurs, tant pis mais bon courage!
18:00 Posted by Rondro H RAKOTOBE | Tags: rondro rakotobe, claudine razaimamonjy, bianco, discrétion | Comments (0) | Facebook | | |
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