Saturday, 18 August 2012
O PASSE QUAND TU NOUS TIENS ...
N'en déplaise à ceux qui s'accrochent tant bien que mal à prôner une identité qui remonte à une variable période et dont le domaine de définition est difficile à cerner. Bref une équation complexe à plusieurs inconnues.
On a beau créer toute sorte d'associations en vue d'organiser tout genre de manifestations pour célébrer le nouvel an malagasy à plusieurs reprises. Sans parler de l'Alahamadibe qui est revendiqué par plus d'une entité. En passant sous silence ce fameux fihavanana, un terme et un concept non traduisibles, en vertu duquel on pardonne tout.
Mais parlons de cette soi-disant culture qui nous bloque. Blocage presque dans tous les domaines, à commencer par l'économie, en passant par le football, et j'en passe. Si je revois ces proverbes qui font notre fierté, comment avancer avec ny adin'ombalahin'ny mpianakavy ka izay maharesy tsy hobiana ary ny resy tsy akoraina. (Littéralement : lors d'un match entre des gens de la même famille, les vainqueurs ne sont pas félicités, les vaincus ne sont pas hués).
D'abord, cette lâcheté qui se traduit par l'adoption du pire ennemi en le considérant comme un proche parent à qui l'on ne fait pas de mal. Ensuite, la non reconnaissance d'un succès si minime soit-il, qui ne favorise guère la culture de l'excellence, qui réprime toute émulation. Et enfin, les éternels vaincus se voient dorloter par tout un système et se prélassent sur leur petite feuille de laurier d'une autre époque, s'il y en avait…
A quel développement pourrait-on aspirer avec un tel contexte culturel ?
En ligne le 25/03/2010
16:15 Posted by Rondro H RAKOTOBE | Tags: alahamadibe, taombaovao malagasy | Comments (0) | Facebook | | |
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