MEDECINE DE RUE, DIAGNOSTIC AMORON-DALANA, TRAITEMENT PAR CORRESPONDANCE

Et ceci explique cela.

Fa nahoana hoy aho isika no miesona e! Azo amidy am-pitsanganana. Misy fonoka faobe ?

Les statistiques sont ahurissantes. Taux élevé de mortalité. Maternelle, infantile, juvénile. Souvent bêtement.

Passons sous silence les négligences et incompétences et irresponsabilités et mauvais accueil du personnel médical et paramédical. Ne parlons pas de la politique gouvernementale en matière d'hygiène et de santé publique, s'il y en a. Relevons plutôt le comportement de la population : miesona, vendrana, mora maty lolo, tia mividy amoron-dalana!

Diagnostic aux marchés, conseils tous azimuts venant d'animateurs media pas forcément de formation adéquate, informations piquées partout et gobées toutes crues, conduite thérapeutique appliquée à quelqu'un d'autre, copiée-collée et accommodée à la sauce personnelle, automédication tout court, ...

On fuit la réalité. On ne veut avoir que la maladie qu'on veut. On perd du temps dans le tâtonnement. On fait semblant pour apaiser la conscience. Pas forcément pour des raisons pécuniaires. Sur le trottoir, ce n'est pas non plus bon marché du tout.

Et l'affection a le temps de se compliquer. Et d'autres affections trouvent l'opportunité de se développer. Et l'on meurt. Et l'on s'indigne. Et l'on cherche un coupable.

Un exemple parmi tant d'autres. Usage du #katrafay en tambavy (décoction), par habitude, de par la culture : cause fréquente d'insuffisance médullaire ...

Juste une remarque. A vous de voir.