Wednesday, 31 May 2017
A LA GUERRE COMME A LA GUERRE
Si tout ne tenait qu’à moi, j’aurais fait de cette vie une part de merveille, avec mes moyens à bord.
C’est dans les contes et légendes, dans les films et les pièces théâtrales que j’apprends l’existence de médecins de fortune qui amputent sèchement un membre à un blessé grave. Cela, sans souci de septicémie, sans souci de quelque choc que ce soit. Des médecins de fortune qui prennent des décisions thérapeutiques, sans examens paracliniques de confirmation. Dans le seul but de préserver et de maintenir un confort de vie, à défaut de pouvoir en fabriquer !
Combien de fois, le simple généraliste que je suis, devait orienter des gens vers ceux qui se sont investis plus longtemps dans des spécialisations, locales ou abroad … De peur de souffrir de regrets et de remords si jamais le parent passe l’arme à gauche.
Et voilà que la mamma revient sans diagnostic de deux grands spécialistes de renom. On se contente de prescription de fortifiants et de repos, puisqu’on ne tente plus rien devant un âge avancé, devant un cas décrété désespéré.
J’ai alors pris le risque, le grand risque de faire appel à mon bagage, à mon raisonnement, à mon bon sens, et à ma foi en moi ( !), les mains nues et les mains vides, bravant ainsi plusieurs dangers, sachant que l’enjeu est de taille.
Encore une fois, l’attention ne coûte absolument rien, une attitude des plus naturelles je pense dans une relation humaine « normale ».
Merci pour la grande confiance que vous m’accordez ry izy mianakavy ...
12:34 Posted by Rondro H RAKOTOBE | Tags: risque, mains vides, généraliste | Comments (0) | Facebook | | |
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