HANDEHA

Oui je sais que la vie est dérisoire.

 

Face à tout ce qui se passe, sortant de l'ordinaire, au lendemain d'une ou deux publications, comme si l'on a prédit, parlant notamment de mort et de suicide, je me suis abstenu de tout commentaire.

 

Mais comme une certaine loi des séries se profile, ce texte de JJG résonne dans ma tête, assourdissant grave, disant "on partira de nuit, l'heure où l'on doute que demain revienne encore, loin des villes soumises, on suivra l'autoroute. Ensuite on perdra tous les Nord ... Tous ces gens qu'on voit vivre comme s'ils ignoraient qu'un jour il faudra mourir et qui se font surprendre au soir ... Y a que les routes qui sont belles et peu importe où elles nous mènent ... on suivra les étoiles et les chercheurs d'or ... on prendra les froids, les brûlures en face ... les destinations se ressemblent ..."

 

Ils sont partis de la contrée d'Andriambahoaka-Afovoan'ny Tany- pour périr du côté du Vonizongo.

 

Mon Dieu, tu sais de quoi je parle ...